mercredi 11 décembre 2019

Rétrospective 2019, partie - 3

Dans ce climat qui change, il faut également y voir les dérèglements du développement des plantes et de leurs fleurissement, qui se font à des dates hors du commun, ou aléatoirement au gré des variations des températures. Voir parfois lorsque l'on ne s'y attend pas, comme pour certaines fleurs printanières, actuellement, en ce tout début de l’hiver.


Nous avons de fortes inquiétudes pour nos pollinisateurs. Il y a ceux qui côtoient nos campagnes depuis toujours, nos abeilles que l'on a su " apprivoiser " avec le temps et la patience. Cette année encore le frelon importé de Chine a fait parler de lui. Il est pour nos ouvrières ailées égale à un véritables fléau volant. 

Pour ces autres insectes arrivant d'ailleurs, nous ne les connaissons pas encore et rien n'est mis en place, afin d'éviter tous risque d'invasion sur le territoire français. Aucun contrôle des containers  ou des soutes d'avions n'est fait. Je tiens un vrai discours de fasciste, si il ne s'agissait pas ici, que d'insectes et de leurs prétendues futures  perturbations des biotopes ou des chaines alimentaires animales existantes. 
La mondialisation et le commerce internationale sont les principaux responsables de la disparition nos populations d'abeilles vis-à-vis du frelon asiatique. Mais, également pour certaines régions de nos buis, dévastés par la pyrale du buis, il y a peu de temps. Certes, il ne faut pas oublier les maladies et autres parasites, mais ils ne sont pas les seuls responsables de l'augmentation du prix du miel... 

De plus, notre si grande méconnaissance de ces autres espèces insectes volants qui sont également des pollinisateurs, sont eux aussi touchés par nos actes d'héroïsmes stupides. Ces actes nous guidant à vouloir absolument sauver, préserver nos abeilles domestiques à n'importe quel prix, fait que nous nuisons à environ 300 espèces d'abeilles sauvages. Des pollinisateurs qui ont depuis toujours cohabité avec nos abeilles.


Pour la richesse, d'un territoire ou d'une manne nourricière, ces deux oiseaux se chamaillent, bien que finalement se connaissant depuis le terrier. Ils se toléreront pour un certains temps, l'un des deux ira s'installer ailleurs, là où sera son nouveau chez lui. Et personne ne lui interdira de pêcher ne serait ce qu'un petit poisson.


Arrive, alors, le temps de la fin de ce qui devrait être l'été. Saison qui n'aura été qu'une suite de canicules. Ces périodes si compliqué à vivre, le sont aussi bien pour les humains, que pour les tout petits animaux, qui, s'ils ne s'acclimatent pas périssent d'un jour au lendemain, le manque d'eau de pluie y est également pour beaucoup. L'équation, eau est égale à la vie, ne semble plus exister.


Cela fait deux ans maintenant que seuls les oiseaux d'eau ou oiseaux de moyenne et grande envergure restent bel et bien visibles. Les autres petits oiseaux, formant la catégorie des passereaux, manquent cruellement à l'appel du printemps et ce jusqu'à l'été. 


Comme il m'est terrible, d'aimer la nature au point d'en détester 
ses si grands silences.



Kaze



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