samedi 28 mars 2020

Virus, nature et confinement

Mes écrits dénoncent ou critiquent souvent les actions que nous, les Hommes, avons et qui très souvent nuisent à la nature et ses habitants. Et toutes ces destructions massives que nous avons menées, nous coutent très cher aujourd'hui puisqu'elles se chiffrent en nombre de morts tout autour de la planète. Maintenant sans plus aucun autre choix, si nous désirons vivre demain, il nous faut tous rester chez soi, dans nos maisons ou appartements à cause de cette zoonose qu'est le coronavirus. 

Impatient, car pas très habitué à être enfermé, nous cherchons que faire, afin de survivre, dans des conditions modestes et stables, alors qu'au dehors la nature reverdie. Chose qui n'est pas simple, lorsque l'on aime être en contact avec cette belle dame. Pas simple, quand on sait que se joue dehors en cette saison printanière, les plus beaux spectacles que le vivant a à nous offrir. Penser de cette manière, n'est pas très raisonnable, puisque le fait d'aller prendre des photos en pleine nature est dérangeant pour toutes les espèces qui y vivent. Et ce n'est pas pour dire du bien de ce virus mortel, mais en respectant ce confinement, la nature du monde entier est pour une fois laissée tranquille. Libre de reprendre son souffle, libre de se régénérer sans qu'aucune mains humaine ne vienne lui nuire, d'une manière ou d'une autre...



L'air se purifie au fil des jours, car avec beaucoup moins de CO2 issu de nos voitures et nos multiple moyens de locomotions terrestres et aériens. Depuis quelque temps déjà, cette année, j'entends de nouveau depuis mon balcon la présence mélodieuse et sifflotante des passereaux (pics vert, troglodyte mignon, mésange, chardonneret élégant, mésange à longue queue, rouge gorge, verdier, fauvette à tête noire, merle et pic épeiche) aussi bien dans les arbres que dans les haies. Alors que les années passés, tous ces petits êtres avaient clairement disparus des champs de vision et d’écoute des observateurs des environs. Il s'agit là, une grande et excellente nouvelle, je ne sais pas à quoi cela est du, mais cela me rend optimiste (un court instant) pour cette belle saison qui commence. Car, je sais également qu'une fois sorti de ce confinement, une forme de chaos mondial va se jouer, ici ou ailleurs. Les gens voudrons, au plus vite, faire ou reprendre leurs habitudes, si ce n'est pas plus et tomber dans une exagération commune chaotique.

Toutes ce que l'on ne fait pas actuellement est revivifiant pour la nature. Il y a moins de bruits et cet apaisement globale est bénéfique pour tous les êtres vivant, voir également pour les plantes. Nous savons que le bruit est un générateur de stresse, chez l'humain, mais il est tout autant pour les animaux, mais trop égoïste nous n'y pensons jamais. Tout ce qui se vit dehors aujourd'hui, nous ne le voyons pas, et pourtant ces jours passés à rester chez soi, qu'ils soient Chinois ou Européen sont bénéfiques à la planète entière. Et même, non pas son réchauffement climatique, mais notre réchauffement climatique va se prendre une petite claque liée à toutes ces inactions humaines mondiales et confinements, si nous les respectons.


Il y a eut comme une inversion mondiale des rôles. L'homme ce petit idiot qu'il est, s'est cru au dessus de tout et se croit également, tout permis est venu empiéter sur des territoires naturels, en les détruisant. Nous avons peut-être même, détruit cette plante qui pourrait bien tous nous sauver. Les pangolins vivent dans les zones tropicales, aux mêmes endroits où pousse le quinquina cette plante aux multiples vertus, dont celle de soigner les états de fièvres avec la quinine qu'elle referme. Cette quinine est la base de cette molécule actuellement très médiatisée la chloroquine, ce médicament qui soigne le paludisme. Nous savons que les pangolins se nourrissent principalement de termites et de fourmis. Je sais que la nature use toujours de stratégies efficaces servant, soit à soigner, soit à contrer. Peut-être que les fourmis ou les termites ont usé de cette stratégie pour vivre en paix. Elles ont stoppé net les attaques des pangolins sur leur populations en ingérant une toxine, un poison, ou une maladie issue des excréments ou urines de chauve-souris. Ce qui leur à permis finalement de rebuter ces animaux à grande écailles de leur consommation. Alors, la question se pose de savoir, si une fois malades, les pangolins usent-il d'une autre stratégie leur permettant de se soigner et de survivre en consommant, une toute autre variété de fourmis ou de termites vivant dans ou sous une plante, dont on ignore les vertus médicinales à ce jour ?

Mais pour l'heure tout ce qui nous arrive aujourd'hui fait suite a ses agissements destructifs que cette zoonose (le coronavirus) est apparue. Elle est né en chine, tout comme, elle aurait très bien pu naître en Amazonie, ailleurs en Europe voir même en France. Ce n'est pas parce que nous ne mangeons pas de pangolin au petit déjeuner, que nous pouvons faire les malins tous assis, ici derrière nos écrans. Nos exploitations agricoles intensives, nos élevages intensifs et toute la chimie utilisée aussi bien pour les cultures (fertilisants, pesticides) que pour les animaux (vitamines de synthèse, hormones de croissances, antibiotiques, vaccins, des soja OGM, etc). Nos immenses champs qui vont jusqu'à perte de vue, sans plus aucun arbre ni plus aucune haie à l'horizon, ne disent pas si la fièvre que peut avoir un ver de terre, aujourd'hui, n'est pas moins porteur d'une autre future zoonose, qui pourrait à nouveau impacter le monde et ça juste après le coronavirus.

La pandémie du coronavirus est lié, elle, à nos actes de commerces internationaux et nos voyages à bas prix. Mais sa cause est aussi lié à l'artificialisation de la nature et l'expansion humaine sur le sauvage, afin que nous puissions être héberger dans ces hôtels construits au plus proche de ces paradis touristiques. Tous ces voyages ont fait de ce monde qui nous semblait gigantesque et lointain, il y a 40 ans, à été réduit de nos jours à quelques dizaines d'heures de vols à passer en avion. Nous offrant ainsi toutes ces possibilités infinies d'accessibilité a ces zones mondiales reculées. Endroits où l'on ne devrait peut être pas mettre, ne serait-ce, qu'un seul de nos orteils. Car, nous savons depuis un siècle déjà, que nous importons avec nous, les germes des maladies, ailleurs dans le monde.

 

Pourtant, cette immense liberté de voyager (le fric) à fait qu'aucun d'entre nous, n'a plus aucun scrupules à fouler de ses pieds cet ici ou là-bas, ailleurs dans le monde. Sans plus jamais, non plus, venir nous interroger en notre fort intérieur sur le fait, de savoir quels allaient êtres les futurs impacts de nos déplacements internationaux. Mais je me répète ici est le mal : nous gens civilisés, nous savions toujours mieux que les autres, les risques que nous engageons de notre propre personne, nous nous savons très bien que tel vaccin de ci ou de ça va nous protéger de...et blablabla...et nous savions que ci ou ça...et nous savions...et blablabla...et blablabla. Sans jamais se soucier de rien, ou tenter de voir au delà de notre propre personne, au delà de notre propre perception d'un monde plus fragile qu'on ne le pense...

La question cruciale maintenant est que faire pour changer toutes nos mauvaises habitudes et souhaitons nous vraiment les changer. Peut-être nous faudra-t-il encore quelques autres virus, tel que ce coronavirus, pour nous mettre en garde contre les risques idiots que nous prenons continuellement à faire tout et n'importe quoi avec le vivant ? Nous sommes et restons beaucoup trop indiscipliné. La terre le sait et elle aura sa grosse fièvre et tuera avec ce réchauffement climatique les parasites que nous sommes et qui avons abusé d'elle à sa surface.

Mon texte me fait rire, car je ne cesse de retomber encore et toujours dans ce perpétuel pessimisme, alors que mon idée de base, était d’écrire quelque chose de positif sur la nature qui renait aujourd'hui et qu'elle fait plaisir à voir et à entendre. Quand les travers nous font défaut...

je suis du même avis que cette personne, voir lien ci-dessous

https://www.franceculture.fr/sciences/didier-sicard-il-est-urgent-denqueter-sur-lorigine-animale-de-lepidemie-de-covid-19 


Kaze


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