samedi 2 janvier 2021

Rétrospective 2020 - partie 1

Si j’avais été ce parfait humain pur produit de la société de consommation dans la quelle j'ai vue le jour et où j'ai grandi, je dirais ceci : cette petite année 2020 fut très compliquée en terme de photos de nature. La faute est due à ce satané covid-19. Cette maladie dont découle une pandémie mondiale a pourri toute mon année photo, m'empêchant de pratiquer mon activité favorite. Ce virus m'a aussi empêché de profiter de la vie en consommant tout et n'importe quoi, à n'importe qu'elle heure du jour ou de la nuit. Ce virus est vraiment pénible, car il nous empêche de vivre. Cette vomitive introduction est à la limite d'une prostitution du langage de tout mon être, un fait réel que beaucoup aurait plaisir à lire, mais dont il n'en sera rien...

 

  Sésie de l'Oseille (Sesiidae)
 

Je dirais plutôt, si ce pois chiche que j'ai dans la tête est toujours opérationnel, que du fait que je suis cet égoïste aimant consommer tout et n'importe quoi, et donc à cause de mes modes de vies conditionnés à une forme de liberté totale, je me suis retrouvé coincé, bloqué, stoppé, emprisonné en 2020. Afin d'être le plus honnête que possible j'ajouterai que je suis tout autant responsable de ce qui m'arrive maintenant, que de ce qui se produit ailleurs dans le monde, parce que tout est lié à "mes - vos - nos" faits et gestes permanents d'humain. Ce  grand singe qui ne sait plus tenir en place pendant plus de deux secondes sans rien faire. Insinuant ainsi que dans mon monde de singes, nous vivons tous avec cette croyance qui dit que nous avons tous pour obligation de toujours faire quelque chose, ou qu'il y a toujours quelque chose à faire d'important, alors qu'il n'y a rien de si important à faire. Posons un peu notre cul les gens, il n'y a rien qui presse...

Cette forme de vie étrange qu'est ce virus mortel n'est quant à lui qu'un organisme souhaitant vivre à sa façon. Il n'y a pas dans ces lignes une quelconque forme de respect de la nature, puisque nous sommes encore des milliards à ne pas nous en préoccuper de cette nature dans la quelle nous vivons tous. C'est aussi pour cette raison que cette pandémie suit cet axe de longévité. Parce que l'on ne sait toujours pas, de un, se respecter nous même, et de deux, être désireux d'une forme "de respecte d'autrui" . En France on a beaucoup de mal a respecter l'autre ou son travail ou ce qu'il a, nous sommes plus dans des jalousie déplacées ou idiotes. Par contre en tant que français et être humain, nous avons tous ce désir fort qui est de vivre et de profiter de nos courtes et misérable vies, car telles sont-elles et pour réaliser nos désirs, nous sommes prêt à tout braver, même les interdits imposés par les lois.


Microlépidoptère : Adela Croesella (Adelidae)

Pour ce qui est de l'écologie et de l'altruisme, je ne suis pas né au Tibet et je ne porte pas de vêtements cousus de mes mains. Ce n'est pas que je ne saurais pas en créer, mais je suis tout comme vous une personne faible souhaitant également profiter du peu de temps libre au quel j'ai droit. Et puis il est si simple d'acheter des vêtements même si ce sont des daubes. Dans l'idée, je suis écologiste, mais un écologiste vivant dans un immeuble au pied du quel se trouve trois immenses poubelles enfouies que des tournées de camions viennent vider tous les lundis. 

J'ai beau dire que je suis écologiste, mais je ne peux l'être vraiment, car l'environnement sociétale dans le quel je vis fait tout pour qu'il me soit impossible de vivre dans cette idée ou de m'y accrocher. L'effort que je fais perdurer est dans cet acte peu glorieux de ne plus consommer de viandes. Évitant de part ce geste de créer encore et toujours des souffrances  à des animaux auxquels je ne souhaite pas la mort. Je tente également aussi cet autre effort qui est de consommer le moins de produits inutiles, sur-emballés, sur-conditionnées ou toxiques. Il n'y a pas d'eau de javel chez moi par exemple.

Il faut avouer que se dire écologiste reste très compliqué à réaliser dans nos sociétés dites "civilisées" puisqu'en tant qu'être humain si je ne mange pas je ne vis pas. Et pour tous ceux qui se vantent de vivre reclus en totale autarcie au fin fond du Canada, il en est de même, car ils ne sont pas non plus sans aucun impact pour la planète. Puisque pour ce simple fait de vivre, soit d'exister, il leur faut manger et respirer, et pour ces besoins fondamentaux, il leur faut donc tuer ou détruire un ou des biotopes, ou faire un commerce de quelque chose afin de se nourrir. 

Pour tous les humains, il nous est impossible d’échapper au fait ou à cette équation néfaste qui dit qu'un bien consommé ou produit sera toujours la cause ou les raisons de problèmes futurs à venir. La moindre de nos actions sur la nature aura toujours une ou des répercussions sur le vivant quoi que l'on fasse. Et ne tentez plus d’expérience...nous avons trop fait de dégâts selon moi. 


 le pêcheur de jonc (Alcedo atthis)

Je peux juste reconnaitre qu'en 2020, il m'est impossible de ne rien jeter aux ordures (emballages, suremballages, plastiques divers, papiers, déchets organiques, etc). Métro, boulot, conso pour survivre en France de nos jours. Il n'existe malheureusement, aucune autre alternative, hormis celle de payer un droit de vivre, ou de payer se pouvoir de vivre et de respirer, soit de consommer quelque chose pour vivre.

Quoi que l'on fasse tout est lié au capitalisme et sa criminelle rentabilité. Encore heureux que l'on ne doive pas payer l'air que l'on respire, mais l'on y viendra tôt ou tard avec les quantités phénoménales de CO2 que l'on continue à disperser dans l'air avec nos bagnoles, les autres moyens de transport, ou sortant encore de cheminées d'usines polluantes, quand cela n'est pas plus discrètement reversé sous d'autre forme chimique dans les rivières avec des droits de déversement, ou taxes de pollution autorisées sous certains "seuils". Purée ce que l'on peut être stupide de croire qu'un seuil n'aura jamais d'impact.


 Charançon ou Liparus glabrirostris (Curculionidés)

Alors que dans ma jeunesse, car j'ai eu cette chance d'avoir grandi à la campagne, je me souviens bien que dans la famille, composée à l'époque de 4 personnes dans la quelle j'ai grandi, nous n'avions qu'une seule et unique poubelle de 250 litres et qu'il nous fallait environ 8 jours écoulés pour la remplir. Le tri sélectif n'existait pas encore. Nous avions une fosse à composte dans le jardin d'un mètre de long sur 50 centimètres de largeur pour une profondeur d'un mètre. Il fallait qu'une année entière soit écoulée pour qu'elle soit pleine de déchets organiques. Seule l'herbe de la tonte des pelouses devait être mise dans une benne à déchets vert qui était elle disposée en bordure du village. 

Je me demande alors aujourd'hui combien de temps met une famille de 4 personnes pour remplir ces 3 poubelles de tri sélectif et de quelle contenance sont-elles ?

Je souhaiterais savoir et connaitre aussi le nombre exact actuel de camions à ordures lié au tri sélectif circulant sur les routes et autoroutes de France générant de part leur fonction des quantités phénoménale de CO2. 

Quels sont aussi les différents modes de consommation qui diffèrent d'une vie à la ville, de celle à la campagne ? 

Sachant que de petites villes de France ne sont pas encore passée au tri sélectif. Il parait que le tri sélectif génère des problèmes de couple en France, le saviez-vous ?


Kaze - suite au prochain post


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