samedi 2 janvier 2021

Rétrospective 2020 - partie 2

Après avoir vidée ma poubelle dans le post précédant, j'en viens à dire que : certes nous sommes nombreux à râler qu'il faille rester chez soi. Moi le  premier, j'ai pesté durant des semaines entières enfermé dans un appartement, surtout quand le printemps pointait le bout de son nez. Quelle poisse ce virus...

Pourtant je le sais très bien, quel bien faisons-nous à la nature en ne sortant plus de chez nous. Le confinement a du bon car les animaux, les plantes et tous ce qui vit a, pour une fois, la paix. Le vivant peut se développer où bon lui semble pour sa pérennité. 

Hélas, cette belle utopie n'aura été que de très courte durée, puisque ceux qui sont à la tête du pays ont beaucoup de mal à saisir cette notion simple du vivant qui dit que : pas d'hommes dans la nature égal un épanouissement jamais vu depuis au moins 150 ans de ses êtres vivant qui l'habite et de ses biotopes. C'est ce qui leurs permet justement de se multiplier ou de se redévelopper. Une reviviscence complète de la nature est en cours, laissons faire...

Impossible est vraiment français, car cette année encore notre gouvernement aura autorisé une ouverture de la chasse alors que nous sommes tous sensé ne pas être, ou trainer nos grolles dans les bois ou ailleurs sur les routes des régions voisines. Pourtant le confinement est toujours d'actualité dans notre pays. Confinement dans lequel nous sommes tous plongé prévaut pour tous les citoyens français...sauf les chasseurs, ces hommes et ces femmes armées dans les bois sont surement auto-immunisés par un pouvoir magique d'un argent différent du notre... 

 

 Lézard esthétique

Notre société de malheurs, qui ne jure que par l'argent à mal au porte monnaie et au fond de ses tiroirs caisse. Ce si douloureux argent est également une des causes de nos soucis actuels qui restent liés aux exploitations (agricole et animales) intensives. Ces champs qui vont à perte de vue, sans plus aucune haie ou arbre, me terrorisent à l'idée de ne rien croiser en vie sur leur sols. Et toutes ces geôles animales ou ces êtres vivants (des vaches, des poules, des porcs, d'autres pour leur fourrure, quand ce ne sont pas des plumes de toutes dimensions ou couleurs variées, et encore d'autres vies à écaille) vivent les uns collés aux autres sans ne plus pouvoir bouger, sans jamais avoir vu la couleur d'un ciel ou encore la verdoyante prairie. Ces pauvres âmes de bêtes grandissent et souffrent depuis qu'ils sont nés, survivant tant  bien que mal dans leurs excréments, soit dans des conditions de vie horribles. Ces horreurs font qu'à partir du moment ou nous venons planter ne serait ce qu'une seule fourchette dans un morceau de leur chair cuite, crue ou panné, nous nous déclarons purement et simplement initiateurs et responsables de l'ensemble des maltraitances animales existantes connues et inconnues, qui sont actuellement possibles non pas sur terre, mais juste dans notre pays.

Que l'on soit éleveurs ou consommateur de part ce geste simple qui est de manger de la viande, nous déclarons ouvertement à nos environnement sociaux et matériels, que nous n'avons plus aucune considération envers ces êtres ou individus que sont les animaux. Les existences possibles que ces êtres pourraient avoir, leur sensibilité et conscience, la continuité de vie que ces individus se devraient de mener, les différentes éducations qu'un parent fait à son enfant, leur beauté, tout est nié. Oublions tout aussi vite l'utilité dont ces "sous-êtres vivant" ont fait et peuvent encore faire preuve. Dénigrement total de cette force mécanique écologique qu'ils peuvent exercer, la bienfaisance de leur compagnie sur nos âmes humaines et des émotions partagées avec eux, toutes ces choses ne sont que futilités et fabulations romanesques du 21eme siècle, rien de tel qu'un burger frites...

De cette manière, nous affirmons haut et fort qu'en tant qu'humain, cette espèce qui se pense intellectuellement supérieur aux animaux, nous sommes et resterons les premiers responsables à l'origine de ces nouvelles maladies contagieuses à venir. Le H5N1, la grippe aviaire, la grippe porcine, les coronavirus, et les futurs non recensées. N'entendez-vous pas ou ne constatez-vous pas que ces maladies sortirons toujours de ces élevages intensifs et que les suivantes franchirons les mêmes portes donnant sur l’extérieur, ou les hommes ? 

En cautionnant tous ces mauvais traitements fait aux animaux, aux sols et à la nature, nous cautionnons et sommes d'accord avec le fait de prendre des risques inutiles et de vivre constamment au beau milieu de multiples dangers immédiats dont nous avons aucun contrôle et aucune maîtrise mais dont nous sommes les instigateurs. Ce serait un peu comme jouer à la roulette russe, avec une arme dans laquelle il ne manque aucune cartouche, et ça en permanence.


Hespérie de la houque ou Bande noire (Hespéridae)

Cette maladie dont actuellement nous faisons les frais, ce covid-19 ou coronavirus n'est que le premier, les suivantes sont à venir, mais pour l'instant nous ne nous en soucions guère puisque l'on continue à désirer du foie gras et autre chapon posés sur nos tables pour les fêtes de fin d'année. 

Allez,  prend ce flingue et tires-toi une balle dans la tête tout de suite. Ne perds plus de temps à t'infecter avec des virus, en plus tu coûtes chère à la sécurité sociale. Arrêtons de penser avec nos ventres et le goût. Ce goût qui, nous fait-on croire, est vraiment bon, alors qu'il n'en est rien.

 

Dans l'ombre d'un regard (renarde - Vulpes vulpes)

Aujourd'hui, le monde entier reste focalisé sur l'arrivé d'un vaccin. Plus personne ne parle de remède ou de traitement miracle à boire. Les quantités astronomiques d'argent à faire avec ce vaccin sont telles, que le reste ne rapporterait pas autant. Après le tour de France voici la course au vaccin. Allez hop, hop, hop, les laboratoires plus vite ! Plus vite ! Proctor ! Vivement que l'on rit de ça d'ici deux ans et que l'on en fasse un jeu de société. Je m'empresserai d'aller m'en acheter un, en même temps qu'un futal à 20 euro.

 

De petits œufs de vie nous observent (petit mars changeant (Nymphalidae))

Mr Coluche scandait " société de merde ! ". La merde a son utilité : elle peut fertiliser les sols. En ce 31 décembre 2020, je repense à la fugace pensée humoristique et je me dis que sa phrase aura perdue tout son comique en 2021. Scander une telle phrase reviendrait à dire que notre société est utile, alors qu'en est-il vraiment ? Nuisible et dangereuse au plus haut point elle m'interroge et me fait peur sur le sens de nos vies et ce pourquoi nous faisons toutes ces choses qui nous tuent, plus qu'elles nous sont bénéfiques. Sa raison monétaire, dont on ne peut se défaire, est une cupidité mortelle. Cette chose nous plait tellement, que telle une arme nous l'avons tous de notre plein gré posé sur nos tempes. Déception comme tu es grande...

 

Kaze - suite au prochain post 


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