mercredi 6 mars 2024

Rétrospective 2023 - partie 3 - fin

Mais tout n'est pas perdu, le soleil brille et les bourgeons ré-apparaissent au hasard des haies, pour notre plus grand plaisir d'observateur. Le vivant est bien là, dans ses répétitions perpétuelles. C'est de cette façon qu'il nous rassure, dans ses cycles qui sont des repères pour nous, d'une chronologie de vie, de mort qui doivent se faire, ni trop tôt, ni trop tard, dans ces cycles de l'eau, de pluie ou de sécheresse "normale".

Hélas certains de ces cycles sont vraiment chamboulés (et peine perceptible nous les ignorons ex : les températures d'eau trop élevée font que les canards ne s'accouplent pas au printemps) et arrivent de façon bizarre ou décalés. C'est ici, dans ces constat déplorables et alarmant que nos craintes démarrent pour l'avenir de certaines espèces animales, végétales ou autres. 

Là, j'ai envie de vous hurler dans les oreilles "C'est maintenant qu'il faut agir pour le bien de tout ce qui vit sur terre, et pas demain, quand il sera trop tard ! ". 

Tout comme a son inverse par endroit il faudrait plus rien faire du tout et laisser tel quel, afin que la nature puisse réapparaitre, reprendre ses droits, ses gauche, etc. La seule façon pour que cela arrive serait "d'épauler" les survivant de nous et nos activités destructrices (les campagnes pour la préservation des crapauds et grenouilles sont bonnes - tirer de grosses cordes au dessus des route pour en faire des ponts aérien pour les écureuils évitent qu'ils se fassent écraser). Personnellement, je serais radical en interdisant le passage de voiture par endroit.

 

Lézarder tranquillou à l'ombre des 38°C !

Je n'en veux pas a 2023 qui n'a pas été aussi riche en rencontre animalière. Les fortes chaleurs ont tout impacté par rapport aux années précédentes. Le soleil a eu raison de moi, même si l'on veut voir quelque chose pas la peine d'aller se cramer le ciboulot, sachant très bien que rien ne sera visible. Nous survivons, les animaux le font depuis toujours en vivant dans la nature, ils usent de stratégies qui leur est propre, nous, a leur place on ne tiendrait pas une semaine sans se choper une bonne chiasse. 

 

A l'ombre je sirote (demi-deuil sur marjolaine).

Le manque d'eau par endroit et les ruisseaux taris sont aussi, une, des causes fondamentale de l'absence d'animaux dans la nature. L'eau comme nous le savons tous est le minimum requis, qui doit être accessible pour que la vie se fasse ou puisse se faire. Là où il n'y a pas d'eau, peu de chance de voir quelque chose...

Hormis, quelques insectes rieurs (Cérambyx et leur krrr krrr krrr) et les papillons joyeux, je n'ai pas eu l'occasion de voir beaucoup d'oiseaux en 2023. J'ai fait comme les animaux je suis rester à l'ombre. Et tous ces animaux à plumes absents ont eu bien raison bien restés dans leurs abris au frais, soit en montagne, soit en foret. Ou, soit sont repartis d'où ils sont venus, car ne supportant pas les forts rayonnement solaires. Ou, soit n'ont pas migré par instinct.

 

Je ne fais que passer (Martin pêcheur) 

L'état d'urgence dans la nature je ne saurai le décrire. Je dirais juste que par endroit le silence et encore plus grand, ça en devient réellement flippant, car voir des arbres magnifiques sans plus aucun son, ni chant d'oiseau ne sortant de leurs feuillages fait que l'on se sent seul dans d'immenses endroits de verdure totalement vide. 

Ce que j'ai souvent entendu était le couinement de branches entre-croisées se frottant l'une contre l'autre, lorsqu'il y avait une peu de vent. Le tac-tac des pics crées des manques ou des vide sonore, que les amoureux de nature ont du mal a accepter. Les petits mammifères eux se sont fait très discret. 

Lorsque l'on a pris l'habitude de sortir en nature pour marcher et que l'on repense a 25 ans en arrière on ne peut que faire des constats négatifs. On ne peut que se sentir aigri et impuissant face a ces changements. Être très critique dans toutes ces affirmations de constats déplorables n'est pas un mal, mais une façon d'être un témoin de ces grands changements s'opérant. On se retrouve tels des Charlie Chaplin dans les temps modernes, pris dans des engrenages dont on ne maitrise rien, nos clefs à mollettes en mains, on en fait quoi maintenant ? On a juste l'air con, face a des forces naturelles dépassant tout ce que l'on peut prévoir.

 

Une épaule n'est jamais de trop (Petit Capricorne - Cérambix)

Mitigé dans mes pensées :  
Un, soit je me dis la nature est foutue et s'est dommage et je passe a autre chose et j'arrête la photo et je vais vendre du "Rundup".
 
Deux, soit je tente de vous convaincre que l'on peut faire quelque chose sachant qu'un point de non retour a  été franchit il y a peu et que l'on ne retrouvera plus jamais les population de la faune et de la flore telles qu'elles étaient il y a 10 ans, soit mentir a soi même et être dans un autre forme de déni.
 
Trois, soit me dire qu'il doit en être ainsi que la renoué du japon n'a rien a faire là tout comme la pyrale du buis. Dire aux gens qui faut défricher sachant également que cette plante s'installera ailleurs tout comme d'autres plantes invasives dont on découvre aujourd'hui qu'elles n'avaient rien a faire là. Un peu dans le genre des informations "la météorite à frôler la terre il y a 3 semaines mais le monde est sain et sauf ".
 
Quatre accepter et voir ce qui se déroule autrement. La pyrale du buis est là mais ne prolifère plus, comme ils y a 5 ans donc les buis se portent mieux. Ces plantes et ces animaux sensés ne pas être là vivent et font leur vie. Ils donnent alors l'opportunité a d'autres espèces de s'installer. L'acceptation est peut être pas un mauvais choix. Le soucis est que nous sommes des humains et que les changement nous humains n'aimons pas du tout ça, car nos souvenir d'avant viendront toujours nous faire dire, que c’était mieux avant.
 
Et si l'on pensait qu'aux animaux et non plus a nos façons de penser sur ce qui se passe. En leur tendant une épaule aidante qui leur permettrait de s'envoler et de s’épanouir tout simplement ?
 
 
fin - Kaze
 
 

 

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